TERRA MACHINA
Localisation : Montréal, CA. Année : 2016.
Lauréat : 2ème place du concours Morph.o.polis .
TERRA MACHINA
Terra machina ou comment reconvertir une infrastructure du passé en potentiel pour le futur?
Le fameux Silo no 5… Une force par sa simple présence, par sa masse, et d’un sublime qui ne laisse personne indifférent. Vous en voulez de la machine? En v’là!
Plutôt que de combattre la nature machinique de l’ensemble et tenter la transformation incongrue en hôtel boutique ou autre CPE, nous nous laissons tenter par sa beauté fonctionnaliste.
Mais attention! Exit l’engin qui ingurgite des ressources pour n’en recracher qu’un maigre produit programmé pour l’obsolescence et un insupportable lot de déchets: place à la machine qui agit comme un écosystème! L’infrastructure existante est reconvertie en un système holistique aux multiples entrants qui génère son propre cycle de production.
Terra machina tire avantage des qualités intrinsèques de l’infrastructure et les expose au grand jour. Le potentiel de stockage immense des silos, leur masse, leur impressionnante solidité et leur localisation à proximité d’accès au transport lourd (chemins de fer et autoroutes) sont utilisés pour transformer les rejets de la ville en nourriture et en énergie.
Le geste architectural léger et réversible se pose sur l’infrastructure. L’intervention ciblée ancre le nouvel ensemble dans son époque à travers une surprenante adéquation entre le respect du lieu et l’adage par excellence du modernisme prescrivant que la forme doit suivre la fonction.
N’en déplaise aux nostalgiques, avec Terra machina, la machine d’hier devient régénératrice et propulse Montréal vers demain.
« Les premiers fruits splendides d’une ère nouvelle »
Le Corbusier, Vers une architecture. 1946
Collaborations.
Jean-Francois St-Onge (Agence ADHOC architectes)
Sarah Lanoue
Alexandre Hamlyn (Agence ADHOC architectes)